Avec la recrudescence de certaines maladies, le gouvernement a fait le choix de rendre obligatoires 11 vaccins pour janvier 2018. Les parents devront donc, en plus de la diphtérie, du tétanos et de la poliomyélite, vacciner leurs enfants de moins de 2 ans contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C, le pneumocoque et l’haemophilus influenza B. Quelles sont donc les conséquences pour les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants ?
Quelles différences ?
Jusqu’à aujourd’hui, pour avoir une place en crèche ou en école maternelle, il était obligatoire de vacciner son enfant contre la D.T.-Polio. Ce vaccin est effectué par un médecin et est ensuite inscrit sur le carnet de santé de l’enfant. Dès janvier 2018, ce seront donc 11 vaccins qui seront obligatoires afin de limiter au maximum les risques de contaminations de maladies qui pourraient être fatales pour les enfants.
Quels risques en cas de refus ?
Jusqu’à présent, la loi prévoyait une peine de six mois d’emprisonnement et une amende de 3750 euros pour les parents qui refusaient de faire vacciner leurs enfants. En effet, les vaccins sont obligatoires afin de ne pas mettre en danger « la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant », selon le code pénal.
De plus, la ministre de la Santé a déclaré vouloir sanctionner davantage les parents qui refusent de vacciner leurs enfants, notamment en mettant en place une amende systématique. D’autres pays européens, comme l’Allemagne et l’Italie, cherchent des solutions pour convaincre les parents des bienfaits de ces vaccins.
Même si la pédagogie est la première solution envisagée en France pour tenter d’expliquer l’importance des vaccins, le gouvernement semble tout de même vouloir avoir recours à des mesures plus strictes. Mais, pour les parents qui s’opposent fermement aux vaccins obligatoires, des mesures d’exemption seraient possibles, même si les démarches semblent être très compliquées.
Pour entrer à la crèche et à l’école, il est cependant nécessaire que tous les vaccins obligatoires soient à jour, sauf en cas de contre-indication médicale.
Sources : France Inter, LCI