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À 5 ans, une petite fille va bientôt être ménopausée

Crédits : iStock

Emily, une jeune australienne de 5 ans, est atteinte de la maladie d’Addison, une pathologie qui entraîne fatigue, douleurs abdominales, mais qui a également déclenché ses règles, qu’elle a depuis ses 4 ans. Pour corriger ces dérèglements, la petite fille va suivre un traitement afin d’être ménopausée.

Une croissance anormale

Sous son visage de petite fille, Emily Dover est déjà bien consciente qu’elle est différente. Et pour cause, elle est atteinte de la maladie d’Addison, une maladie endocrinienne rare qui a commencé à se manifester dès son plus jeune âge. Lorsqu’elle avait 4 mois, ses parents ont déjà commencé à s’inquiéter, puisqu’elle faisait déjà la taille d’une enfant de un an. La petite australienne a ensuite commencé dès ses deux ans à souffrir de grandes fatigues mais aussi de chutes de tension. C’est aussi à cet âge-là que sa poitrine a commencé à se développer et que des boutons d’acné sont apparus sur son visage. Puis, à 4 ans, elle a dû faire face à l’arrivée de ses premières règles, mais aussi à une pilosité excessive, digne de celle que les adolescentes développent au moment de la puberté.

« C’est difficile de lui expliquer. Elle sait qu’elle est différente, elle sait qu’elle est beaucoup plus grande que les autres enfants. Elle a du mal à aller aux toilettes, elle pensait qu’elle avait fait un caca dans ses sous-vêtements. Nous avons utilisé des protège-slips et ça n’a pas duré plus d’une journée. Elle n’a même pas eu la chance d’être une petite fille. Elle doit apprendre à mettre des protections périodiques pour les règles », explique la mère de la fillette.

La maladie d’Addison se traduit par une insuffisance surrénalienne, mais aussi par une hyperplasie congénitale des surrénales, une puberté précoce, des troubles du spectre autistique, des troubles sensoriels et anxieux. Le quotidien n’est donc pas tous les jours simple pour Emily et ses parents, qui ont donc fait le choix de stopper ce dérèglement hormonal.

Vague de solidarité

Pour mettre un terme au dérèglement hormonal d’Emily, la fillette doit subir un traitement lourd et coûteux qui provoquera sa ménopause. Seulement, chaque injection qu’elle doit subir coûte 1455 dollars, ce qui représente environ 1235 euros. Ses parents ont donc choisi de lancer une campagne de récolte de fonds appelée Emily, Adolescente avant l’heure afin de les aider à assumer ces dépenses. L’objectif, qui était fixé à 5000 dollars a déjà été largement atteint, puisque les internautes se sont mobilisés en masse pour soutenir la jeune Emily et ses parents.

Sources : Femme Actuelle, MagicMaman, Top Santé

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