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Après avoir bénéficié d’une greffe d’utérus, une femme a accouché d’un bébé en pleine forme

Crédits : iStock

Voici une histoire qui prouve à de nombreux couples en mal d’enfant que rien n’est impossible et qu’il faut toujours y croire. C’est à Dallas, aux États-Unis qu’une femme greffée de l’utérus est parvenue à mettre au monde un enfant. Il ne s’agit pas d’une première mondiale, car plusieurs femmes transplantées ont déjà accouché à Göteborg (Suède), mais du premier cas relevé aux États-Unis.

Une nouvelle prometteuse

Les États-Unis peuvent à présent se vanter d’être parvenu à ce qu’une femme donne naissance à son enfant grâce à un utérus qui n’était initialement pas le sien. La jeune maman, qui n’a pas souhaité dévoiler son identité, souffrait d’une malformation congénitale et a subi une transplantation utérine en septembre 2016 dans le cadre d’un programme de transplantation. Au total, sur les dix tentatives menées par le centre universitaire de Baylor, au Texas, huit femmes ont été transplantées. Malheureusement, sur les huit, trois des greffes n’ont pas été concluantes. Mais, selon le porte-parole du centre Baylor, une seconde femme serait actuellement enceinte à la suite de la transplantation. Il s’agit là d’une véritable avancée médicale, très prometteuse et porteuse d’espoir pour les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant à cause d’une malformation ou d’une absence d’utérus.

La greffe de l’utérus : une longue opération

La greffe d’utérus n’est pas encore vraiment commune, même si la Suède a déjà vu plusieurs de ses essais aboutir. Et, avant d’y parvenir, le parcours peut être long. En effet, les équipes médicales ont besoin de cinq heures pour prélever l’utérus de la donneuse, puis de cinq heures supplémentaires pour le greffer dans le corps d’une femme qui ne peut pas avoir d’enfant sans. L’opération est complexe, puisqu’il est important de bien préserver les vaisseaux environnants afin de permettre une bonne revascularisation de l’organe transplanté. De plus, les chances de réussite ne sont pas garanties, puisque de nombreux essais effectués auparavant se sont révélés inefficaces, sans grossesse à la clé.

Il est possible d’effectuer une greffe de l’utérus grâce à une donneuse vivante, qui provient généralement de la famille de la receveuse afin que les tissus soient compatibles sur le plan immunologique. Mais l’utérus peut également très bien provenir d’une femme décédée.

Une aide à la procréation

Contrairement aux autres greffes d’organes, la greffe d’utérus ne représente pas une opération vitale, sans laquelle la vie de la receveuse serait en danger. Il s’agit en réalité d’une aide médicale à la procréation. Et, à la différence d’une greffe traditionnelle, celle de l’utérus est généralement provisoire, car après une ou deux grossesses, les médecins préfèrent le retirer du corps de la receveuse afin d’éviter les risques liés au traitement immunosuppresseur.

Sources : Pourquoi Docteur, Europe 1, Parents

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