in

AVC pédiatrique : tout ce qu’il faut savoir pour le prévenir

Crédits : iStock

L’accident vasculaire cérébral est un phénomène relativement connu chez les adultes. Cependant, les enfants et les nourrissons aussi peuvent être victimes d’un AVC, on parle alors d’AVC pédiatrique. Cela concernerait 500 à 1000 cas par an en France, ce qui peut bien évidemment alerter certains parents. Pour vous rassurer, vous devez donc avoir connaissance des signes qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille afin d’appeler les secours en cas de problème.

Qu’est-ce qu’un AVC pédiatrique ?

Comme chez les adultes, l’AVC chez l’enfant se manifeste par le fait que la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue. Il existe deux types d’AVC :

  • Ischémique (également appelé infarctus cérébral) qui concerne 80 % des cas et qui est le résultat de l’obstruction d’un vaisseau.
  • Hémorragique (qui correspond à une hémorragie cérébrale) qui concerne 20 % des cas et qui correspond à une rupture de l’artère cérébrale.

Si le cerveau n’est plus suffisamment irrigué, il ne peut plus bénéficier de l’oxygène et de toutes les autres substances nutritives qui sont vitales pour son bon fonctionnement. Rapidement, les cellules cérébrales meurent ce qui peut ainsi provoquer une perte des fonctions cérébrales.

Chez les enfants, on observe deux types d’AVC :

  • L’AVC fœtal : il peut intervenir avant même la naissance de l’enfant et jusqu’à son 28e jour de vie.
  • L’AVC de l’enfant : ce type d’AVC a lieu entre le 29e jour du bébé jusqu’à l’âge de 16 ans.

Quelles sont les causes de l’AVC pédiatrique ?

L’AVC est bien souvent considéré comme quelque chose qui touche uniquement les adultes. Seulement, les enfants aussi peuvent en être victimes pour différentes raisons :

  • anomalies génitales
  • traumatisme crânien
  • déshydratation
  • problèmes cardiaques
  • infection
  • maladie rare

Malheureusement, dans 70 % des cas, l’enfant concerné garde des séquelles motrices ou cognitives d’un AVC.

Comment prévenir un AVC pédiatrique ?

L’AVC est généralement vu comme un événement très soudain et inévitable. Cependant, il est parfaitement possible de prendre plusieurs précautions afin d’éviter d’avoir à vivre ce drame. En effet, plusieurs signes peuvent mettre la puce à l’oreille des parents :

Dans les cas d’AVC fœtal :

  • un regard fixe
  • des mouvements répétitifs
  • des convulsions
  • des apnées respiratoires
  • les poings fermés
  • une rigidité musculaire

Dans les cas d’AVC chez l’enfant :

  • des troubles de la vision
  • des troubles de la parole
  • des convulsions
  • des problèmes de concentration
  • une faiblesse d’un côté du corps
  • moins de vivacité
  • des maux de tête importants

Des séquelles importantes

Il est difficile d’évaluer à l’avance quelles seront les séquelles d’un AVC pédiatrique. Si certains parviennent à s’en sortir sans aucune trace de ce traumatisme, la plupart gardent tout de même des stigmates plus ou moins lourds :

  • une hémiparésie qui est en fait une faiblesse d’un côté du corps. Elle apparaît généralement du côté opposé à celui où l’AVC a eu lieu. Cela peut ainsi se manifester par certains troubles, notamment au niveau de la parole, de la lecture ou de la mémoire.
  • des troubles de la vision
  • des changements de comportements voire de personnalité
  • une difficulté à gérer ses humeurs et ses émotions