La cantine scolaire est une alternative qui arrange énormément les parents qui travaillent et qui n’ont donc pas le temps de récupérer leurs enfants à l’heure du déjeuner pour manger avec eux. Et si les journées peuvent sembler longues pour ces derniers, ils sont généralement contents de passer des moments en plus avec leurs copains. Cependant, la cantine a un coût qui n’est pas forcément accessible à tous les foyers. Fort heureusement, certaines familles ont droit à une aide financière pour les aider à payer ces frais. Toutefois, en pleine période de crise économique, il semblerait que les cantines scolaires n’échappent pas aux hausses de prix que nous vivons actuellement.
Des tarifs en augmentation dès septembre
Vous n’avez pas pu passer à côté : nous vivons actuellement une nouvelle crise économique qui a des conséquences sur nos achats quotidiens. Tous les tarifs augmentent globalement, ce qui est un véritable coup dur pour le pouvoir d’achat de nombreuses personnes. Les fins de mois sont alors de plus en plus difficiles à boucler et malheureusement, l’inflation risque très prochainement de toucher également les tarifs des cantines scolaires.
En effet, les professionnels de la restauration scolaire subissent eux aussi toutes ces hausses de tarifs. Le blé et l’huile voient effectivement leur prix augmenter, ainsi que le gaz, l’eau ou encore l’électricité. Or, pour continuer à fournir un service de qualité, il faut pouvoir assumer ces coûts, ce qui signifie donc de demander aux parents une participation financière plus importante. Ainsi, dès la rentrée de septembre, la hausse du prix des repas pourrait être comprise entre 5 et 10 %. Du côté des parents, cela pourrait se traduire par une augmentation des tarifs de 20 à 50 centimes par repas. Pour les communes et des collectivités, le but sera donc de réduire au maximum les dépenses, en abandonnant par exemple la cuisine à l’huile au profit de la cuisine vapeur. Dans certains cas, ce seront d’ailleurs peut-être les collectivités elles-mêmes qui prendront en charge ces augmentations.
Des milliers de familles concernées
Si pour le moment, la hausse évoquée semble dérisoire, il est important de comprendre que dans certaines familles, la cantine représente déjà une très grosse dépense pas toujours facile à prendre en charge. En France, 75 % des 13 millions d’élèves mangeraient au moins une fois par semaine à la cantine et 60 % y seraient quatre fois par semaine. Une augmentation des tarifs est donc forcément une mauvaise nouvelle.