En pleine période de confinement, les femmes enceintes sont forcément très stressées par la situation. Des mesures ont en effet dû être prises par le gouvernement et les maternités afin de préserver au mieux le personnel médical ainsi que les futures et les jeunes mamans. Ainsi, les suivis de grossesse se font actuellement sans le second parent, et il en va de même pour les accouchements dans beaucoup de maternités. Un vrai bouleversement pour ces femmes qui avaient très certainement imaginé pendant longtemps ce moment unique. Avec tous ces changements, qu’en est-il du suivi post-partum pour les jeunes mamans qui viennent d’accoucher et leurs bébés ?
Quelques petits ajustements en termes de suivi post-partum
Durant ce confinement, les femmes enceintes risquent de vivre des moments relativement inédits. Il est en effet nécessaire pour tous de s’adapter à ce climat un peu anxiogène afin de limiter au mieux les risques de contagion du coronavirus. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Haute Autorité de Santé recommande aux jeunes mamans de sortir le plus tôt possible de la maternité si aucun problème médical ne l’empêche. Le mieux reste donc de rentrer à la maison dans les 48 heures qui suivent la naissance. Une décision qui est généralement bien accueillie par les jeunes mères qui vont pouvoir retrouver leur famille. En effet, il n’y a aucun droit de visite dans les maternités actuellement, même pour le second parent.
Si la mère est elle-même atteinte du Covid-19, il n’est pas nécessaire de la séparer de son enfant (sauf à sa demande). Un retour à la maison est également recommandé dans ce cas de figure si les symptômes ne sont pas inquiétants. Il est particulièrement demandé à ces mamans de respecter le plus strict confinement à la maison afin de ne pas répandre le virus.
Dans les 24 heures qui suivent la sortie de la maternité, un examen de suivi doit être effectué afin de vérifier que l’enfant se porte bien. Le mieux reste de se rendre dans un cabinet de pédiatre ou d’un médecin dans lequel aucun cas de Covid-19 n’est pris en charge. Mieux vaut donc éviter les grands hôpitaux et même privilégier un contact téléphonique avec une sage-femme si aucune des options citées précédemment n’est possible.
Privilégier les télécommunications
En cette période d’épidémie, il est nécessaire de limiter au maximum nos déplacements. Si l’état de santé de l’enfant et celui de la mère ne sont pas anormaux, les télécommunications peuvent tout à fait suffire en termes d’examens post-partum. Les visites à domicile de sages-femmes sont autorisées, mais doivent être limitées autant que possible, car il est difficile de respecter les gestes barrière à la maison. Il vaut donc mieux éviter à tout prix de contaminer le personnel soignant.
Les PMI (Protection maternelle et infantile) peuvent également être une bonne solution. Si certaines antennes sont fermées depuis le confinement dans certaines régions de France, ce n’est pas le cas partout. Il est donc recommandé de se tourner vers ces organismes afin de faciliter au mieux le travail des obstétriciens qui doivent s’occuper de cas de futures ou de jeunes mères atteintes du Covid-19.