La pédocriminalité est un phénomène extrêmement effrayant pour les parents qui tentent de protéger leurs petits contre d’éventuelles menaces. Malheureusement, depuis la généralisation des réseaux sociaux, les enfants sont confrontés de plus en plus tôt à ce genre de danger. Internet peut effectivement être un lieu très malsain pour les petits qui peuvent entrer en contact avec des personnes mal intentionnées. Il semblerait d’ailleurs que le confinement ait eu un effet pervers sur le nombre d’abus sexuels en ligne, qui a visiblement beaucoup augmenté ces dernières semaines.
Le confinement responsable d’une augmentation des abus sexuels
Selon plusieurs ONG ainsi que des associations de policiers, les abus sexuels en ligne sur mineurs ont augmenté de manière exponentielle au cours de ces derniers mois. Or, cette période correspond justement aux dates des confinements qui ont été imposés dans la plupart des pays européens, et même ailleurs dans le monde. Selon l’Unicef, les autorités philippines ont par exemple enregistré une augmentation de 260 % des signalements de contenus liés à des abus sur enfants entre mars et mai, ce qui correspond justement au moment où le confinement a été le plus strict.
Dans certains pays, et notamment les plus pauvres, les parents sont parfaitement conscients de ce phénomène et y participent même parfois. En effet, certains exploitent leurs propres enfants en diffusant des images grâce à leur téléphone afin de se faire payer par des prédateurs de pays plus riches, ce qui est justement le cas en Philippines. Les enfants sont donc complètement enrôlés dans un réseau dont il est extrêmement difficile pour les autorités de les en sortir.
Les prédateurs plus actifs en période de confinement
Si le confinement a pu permettre de mettre en lumière de belles initiatives, comme une volonté d’acheter à de petits producteurs locaux, de soutenir les métiers les plus précaires et exposés à la maladie, ou encore une prise de conscience de l’importance du corps médical, il a aussi été responsable de certaines dérives.
Le fait d’être enfermé chez soi a entraîné chez beaucoup une augmentation de l’utilisation des réseaux sociaux. Les prédateurs sexuels étaient donc forcément beaucoup plus actifs, et il en va de même pour les victimes. Avec la fermeture des écoles dans la plupart des pays, les enfants avaient également tendance à être plus souvent livrés à eux-mêmes. Ils ne prenaient donc pas de précautions et pouvaient ainsi parler à n’importe qui, notamment des personnes dangereuses.