S’il y a bien un sujet sur lequel tous les parents ou presque s’accordent, c’est celui des câlins à leur bébé. Que ce soit pour consoler, pour bercer, pour saluer ou simplement pour trouver un peu d’affection, il est extrêmement difficile de ne pas faire un câlin à son bébé. D’ailleurs, une étude japonaise s’est intéressée aux effets apaisants des câlins sur les petits et aussi sur la meilleure façon de les faire.
Différentes façons de consoler un bébé
Lorsqu’un bébé est en pleine crise de larmes, il est difficile de trouver la solution pour le calmer. Généralement, les parents tentent d’arranger cela grâce à un câlin. Il faut dire que lorsque l’enfant a bien dormi, qu’il a mangé et que sa couche est propre, ses pleurs sont très certainement le signe qu’il manque d’attention. Seulement, faire un câlin ne suffit pas, il faut que ce dernier soit réellement qualitatif. Pour déterminer à quel point un câlin peut être bon ou non pour un bébé, une étude a été menée par des chercheurs japonais.
Pour cela, les spécialistes ont étudié les réactions du système cardiaque chez des bébés de moins d’un an dans différentes situations : lorsqu’ils étaient dans les bras d’un adulte, quand ils étaient dans les bras d’un de leurs parents et lorsqu’un des parents leur faisait un « vrai » câlin, c’est-à-dire quand il exerçait une pression plus forte que simplement les tenir. Forcément, face à ces différents contextes, les enfants ne réagissaient pas de la même façon, comme les analyses des rythmes cardiaques ont pu en témoigner.
Le câlin parfait pour apaiser votre bébé
Finalement, après l’analyse des résultats, les chercheurs ont conclu que les bébés préfèrent les câlins exercés par leurs propres parents avec une pression moyenne. En réalité, une simple étreinte n’est visiblement pas suffisante et un câlin trop appuyé ne convient pas non plus. Le câlin idéal permet ainsi de ralentir le rythme cardiaque, ce qui signifie que l’enfant est alors réellement apaisé.
Les chercheurs ont donc également remarqué que les câlins n’ont pas les mêmes effets lorsqu’il s’agit d’inconnus pour l’enfant. Cependant, les nourrissons ont plus de mal à faire la différence entre les parents et les inconnus. En effet, seuls les bébés qui avaient plus de 125 jours étaient plus à l’aise et appréciaient davantage les câlins donnés par leurs parents que par des inconnus.
Cette étude pourrait bien servir à repérer chez les enfants des troubles autistiques, comme l’explique Hiromasa Funato, un des coauteurs : « Les enfants atteints d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont des difficultés d’intégration sensorielle et de reconnaissance sociale. Par conséquent, notre simple étude sur les câlins peut être utilisée dans la détection précoce des fonctions autonomes (ndlr : non soumises au contrôle volontaire), de l’intégration sensorielle et du développement d’une reconnaissance sociale chez des enfants issus de familles à risque pour le TSA ».