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Pleurs fantômes : une influenceuse explique ce phénomène

Crédits : iStock

Vous avez très probablement déjà entendu parler du phénomène du membre fantôme, dont peuvent souffrir les individus amputés d’un membre. Ces derniers ont alors toujours l’impression de le sentir et peuvent même parfois ressentir de la douleur à cet endroit précis. Il s’agit d’une sensation parfaitement impossible à comprendre pour des personnes qui ne la vivent pas et qui peut malheureusement donner la sensation de basculer dans la folie. Dans une moindre mesure, certains jeunes parents peuvent également ressentir le phénomène des pleurs fantômes. L’influenceuse britannique Chessie King le raconte très bien dans un post sur Instagram qui montre à quel point les premiers pas dans la vie de parent peuvent être éprouvants.

Entendre son enfant pleurer quand ce n’est pas le cas

Chessie King est une influenceuse britannique, maman depuis peu d’une petite fille nommée Rae. Et bien évidemment, comme tous les bébés, cette dernière pleure très régulièrement pour exprimer ses besoins. Ce phénomène est extrêmement fatigant pour les parents et la situation est souvent d’autant plus difficile pour les mères qui doivent également se remettre d’un grand chamboulement hormonal qui les rend très sensibles.

Dans le cas de Chessie, le post-partum est tellement difficile et éprouvant qu’elle a régulièrement la sensation d’entendre son bébé pleurer alors que ce n’est pas le cas. Cette situation ne serait pas si rare que cela, mais très peu de jeunes parents en parlent. Elle explique : « Je sais que je ne suis pas la seule à vivre ça, mais à ce moment je me sentais seule, comme si mon cerveau avait été piraté et c’était bouleversant. Le dire à voix haute paraissait bizarre et je me suis retenue de l’expliquer à mes amis pendant des semaines, mais, une fois que je l’ai fait, beaucoup d’entre eux ont dit avoir expérimenté la même chose pendant leurs premières semaines de parentalité ».

Le pouvoir des hormones et de la fatigue

Sans surprise, ce phénomène est le résultat d’un trop-plein de fatigue. Du jour au lendemain, et après un accouchement potentiellement difficile et fatigant, la jeune mère doit s’occuper d’un nouveau-né qui exprime ses besoins en pleurant. Au fil du temps, les pleurs deviennent un son familier qui fait totalement partie du quotidien. Les moments de silence sont donc rares, à tel point que le cerveau pense entendre ces sons en continu, ce qui n’est bien évidemment pas le cas.

À travers sa publication, la jeune maman demande principalement à celles dans le même cas qu’elle de ne pas hésiter à en parler, afin de briser le tabou, notamment autour du post-partum. Il s’agit en effet d’une période difficile, durant laquelle les émotions font les montagnes russes. Pour ne pas avoir la sensation de sombrer dans la folie, il est essentiel de libérer la parole, et surtout de s’entraider.