Si le confinement est difficile à vivre pour beaucoup, il l’est certainement encore plus pour les parents qui doivent gérer au mieux les enfants, parfois en parallèle du travail. Cette situation inédite demande aux parents de s’adapter au maximum tout en respectant les consignes données par le gouvernement, ce qui peut devenir un véritable casse-tête. L’adaptation, c’est justement le maître-mot d’Ingrid et de son conjoint, de jeunes parents qui depuis le début de ce confinement doivent jongler entre le travail, leur petite fille de deux ans et demi et l’organisation de la maison. Ce témoignage reflète la réalité de beaucoup de parents actuellement et peut inspirer ceux qui se sentent complètement dépassés.
Présentation de la petite famille
Ingrid est une jeune maman de 34 ans, assistante dans un grand groupe industriel français. Elle vit avec son conjoint de 38 ans qui est actuellement en train de changer de profession et qui va justement débuter un nouveau travail début avril. Ils sont tous les deux parents d’une petite Jeanne âgée deux ans et demi. En temps normal, durant la semaine, la petite fille va chez la nounou pendant que ses parents travaillent. Ils vivent en région parisienne, dans un appartement de trois pièces et ont la chance d’avoir un grand balcon, ce qui constitue un véritable atout en cette période de confinement.
L’organisation au quotidien depuis le début du confinement
Pour Ingrid et son conjoint, le confinement ne doit pas être synonyme de laisser-aller. Les journées sont rythmées par plusieurs temps forts afin de donner la sensation à leur fille qu’il s’agit d’un quotidien presque normal, mais qu’il y a malgré tout des règles à respecter. Les jeunes parents ont donc décidé de mettre en place un roulement afin que l’un ou l’autre s’occupe de la petite fille le matin. Ingrid profite des jours où son compagnon s’occupe de la petite pour avancer dans son travail dans le calme.
Les journées s’articulent généralement autour de plusieurs activités qui varient d’un jour à l’autre. On retrouve notamment du dessin, de la cuisine, de la pâtisserie, de la lecture, des activités manuelles ou des jeux de société. Forcément, les parents doivent redoubler d’imagination pour occuper toute la journée leur petite tête blonde. Ils profitent également de leur garage au sous-sol pour que la petite fille fasse un peu de trottinette et puisse se dépenser un peu. La petite famille fait également en sorte de profiter au maximum de leur grand balcon qui leur offre une jolie vue et une petite fenêtre sur l’extérieur.
La journée se divise généralement en deux parties séparées par la sieste de la petite Jeanne. Les parents se réjouissent que cette dernière dorme encore beaucoup (entre deux à trois heures de sieste environ). Le soir, un jour sur deux, le bain devient également l’occasion de s’occuper et de jouer. Ce moment n’est alors plus seulement un moment réservé à l’hygiène, mais constitue aussi une petite parenthèse ludique pour amuser la petite fille.
Ressenti général
Toutes les journées de la famille d’Ingrid sont rythmées de la même façon. Si les parents ont mis quelques jours avant de trouver cette harmonie, ils mettent un point d’honneur à ce que leur fille ait des repères. C’est une façon pour eux de pallier au fait qu’ils ne peuvent plus sortir. Il s’agit d’un grand changement pour Jeanne qui est généralement habituée à aller chaque jour chez la nounou. Il faut donc redoubler d’imagination pour lui permettre de s’occuper malgré tout.
Afin qu’elle comprenne bien la situation, ses parents lui expliquent chaque jour la situation avec des mots simples et clairs : «il y a une maladie, on ne peut plus sortir. Le fait de sortir entraîne le risque qu’on attrape la maladie». La petite fille pose d’ailleurs elle-même quelques questions pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement. Il s’agit en outre d’un véritable conseil d’Ingrid pour les autres parents : en parler avec les enfants et leur expliquer au maximum sans pour autant les alarmer. Elle veut que sa fille comprenne que si elle ne peut pas sortir, ce n’est pas une punition, mais véritablement parce que personne n’a plus le droit de le faire.
Et le travail dans tout ça ?
Ingrid le reconnaît : elle a la chance d’avoir une responsable compréhensive et conciliante par rapport à sa situation compliquée. Il est en effet difficile d’être aussi productive à la maison avec une petite fille de 2 ans à charge, même si son conjoint est présent aussi. Si elle s’impose un rythme et des horaires, les journées restent tout de même compliquées. Comme elle le dit si bien : « on fait du mieux qu’on peut ». Mais le travail n’est pas pour autant une corvée pour la jeune maman qui y voit surtout une façon de garder un pied dans la réalité.
Bilan de cette première semaine
Bien qu’il a fallu un peu de temps à la petite famille pour trouver un «rythme de confinement», tout semble plus ou moins rodé à présent. Si la situation entraîne beaucoup de fatigue, Ingrid et son conjoint font tout de même en sorte d’en tirer le maximum de bénéfices. C’est en effet pour eux l’occasion de passer plus de temps avec leur fille et de faire avec elle de nouvelles activités tous ensemble, comme la cuisine qu’ils ne prenaient pas le temps de pratiquer jusqu’à présent. Ils réalisent aussi qu’ils sont plus patients et indulgents avec elle pour qui la situation est également extrêmement difficile.
Merci à Ingrid pour son témoignage qui pourra peut-être servir à d’autres lecteurs de Supers Parents. Retrouvez chaque semaine son nouveau bilan de confinement avec son ressenti et ses petites astuces pour améliorer le quotidien.