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Certaines écoles vont tester la cantine à 1 euro et le petit-déjeuner gratuit

Crédits : iStock

La cantine scolaire ne laisse pas toujours de bons souvenirs aux enfants. Ils sont en effet nombreux à se plaindre régulièrement des plats qui sont proposés. Ces derniers sont d’ailleurs souvent montrés du doigt par certains organismes de santé. Cela dit, les parents aussi n’apprécient pas toujours la cantine scolaire qui peut leur coûter très cher. Un réel problème pour certaines familles défavorisées qui n’ont pas les moyens de se payer ce service pourtant très utile. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a annoncé un test dans certaines écoles afin que les repas à la cantine ne coûtent qu’un euro.

Une aide pour les familles défavorisées

En septembre dernier, le gouvernement a annoncé un grand plan pauvreté qui vise à venir en aide aux familles les plus défavorisées. Parmi toutes les mesures de ce plan, on retrouve l’application du projet « cantine 1euro ». 10 000 communes seraient concernées et chacune recevra une aide de l’État de 2 euros par repas (il faut savoir que chacun des repas coûte en moyenne 4,50 euros). Selon Christelle Dubos, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, le problème de la cantine scolaire est bien plus important que ce qu’on pourrait croire : « Dans beaucoup de communes rurales, les cantines n’offrent pas de tarification sociale. Du coup, les familles les plus en difficulté n’y mettent pas leurs enfants. » Une véritable urgence pour ces enfants qui peuvent alors souffrir de malnutrition.

Des petits-déjeuners gratuits

Cette grande mesure ne s’arrête pas là et permet aussi d’offrir à certains enfants des petits-déjeuners gratuits le matin lorsqu’ils arrivent à l’école. Si le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, il l’est encore plus pour les enfants. Ces derniers ont en effet besoin de toute l’énergie nécessaire pour affronter une journée de travail. Pourtant, Christelle Dubos affirme que « dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide ». Elle ajoute que de ce fait, « il n’a pas les mêmes chances d’apprentissage qu’un camarade qui a le ventre plein ».

Cela pose donc un véritable problème d’égalité entre les élèves. Ainsi, dès l’école primaire, les petits n’ont pas les mêmes chances de réussite. Un fossé qui pourrait continuer à se creuser au fil des années.

Cette mesure entrera en vigueur le vendredi 12 avril dans les huit académies « test », dont celles d’Amiens, Montpellier et Toulouse. Il est ensuite prévu qu’elle s’applique sur tout le territoire dès septembre 2019.

Sources : Europe 1, France info, Parole de mamans

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