Nous vous partagions il y a quelques jours la volonté du ministre Nicolas Hulot d’imposer dans chaque cantine des lycées et collèges de France au moins un repas végétarien par semaine. En effet, les repas des restaurants scolaires ne seraient pas vraiment adaptés aux jeunes et les pousseraient à choisir les aliments les plus gras qui sont proposés. Greenpeace a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que les enfants consommeraient trop de viande et de produits laitiers.
Trop de viande dans les repas
L’association Greenpeace a décidé d’alerter les parents, mais également les cantines des établissements scolaires de France sur la consommation trop importante de viande et de produits laitiers par les enfants. En effet, selon l’organisation de défense de l’environnement, les repas proposés aux enfants à la cantine contiennent des « apports en protéines démesurés en comparaison des recommandations édictées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) ». Les enfants ingéreraient donc chaque jour des quantités de protéines bien supérieures à leurs besoins. Selon Laure Ducros, chargée de mission agriculture à Greenpeace : « Si l’on considère l’ensemble d’un repas, soit un morceau de viande, un laitage mais aussi un peu de pain, des pâtes et des légumes, on arrive à un apport en protéines entre deux et quatre fois supérieur aux recommandations des nutritionnistes ». Sachant que dans ce calcul les repas pris à la maison (qui doivent très certainement contenir très souvent de la viande) ne sont pas pris en compte. Selon l’ANSES, la consommation de viande ne devrait pas dépasser 500 grammes par semaine. Or, dans ce genre de configuration, cette consommation peut rapidement grimper à plus d’un kilo de viande hebdomadaire.
Des conséquences sur la santé et l’environnement
Cette surconsommation de protéines animales n’est pas sans conséquence. En effet, pour chaque augmentation d’apport quotidien de viande (hors volaille) de 100 grammes, le risque de contracter une maladie chronique augmente de 10 à 20 %. Mais les risques sont encore plus élevés pour les produits qui contiennent des protéines animales modifiées, car chaque augmentation de la consommation de 50 grammes par jour conduit à une hausse de 50 % des risques.
Cette consommation massive de viande pose aussi problème au niveau environnemental. Greenpeace a en effet tenu à rappeler que l’élevage en masse d’animaux destinés à la consommation est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre.
Ce nouveau constat de l’organisation questionne également au niveau des conditions d’élevage de ces animaux qui sont de plus en plus montrées du doigt.
Sources : MagicMaman, France Info, Notre Planète